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lunes, 4 de diciembre de 2023

Roman de Blandin de Cornouailles et de Guilhot Ardit de Miramar.

Roman de Blandin de Cornouailles et de Guilhot Ardit de Miramar.

Ce petit poëme contient le récit rapide et animé des aventures de deux chevaliers dont les noms lui servent de titre. Le sujet en est simple et le style n' est pas dépourvu d' une certaine naïveté, mais le texte est fort incorrect. Cette imperfection, qui doit évidemment être attribuée au copiste, probablement italien, comme l' orthographe du manuscrit porte à le croire, me permet à peine d' en transcrire quelques vers dans la courte analyse que je me borne à donner de ce roman, dont voici le début:

En nom de Dieu, commenzeray (1: (sic) Lisez comensaray.) 

Un bel dictat, e retrayrai

D' amors e de cavalaria,

E una franca compania,

Que van far dos cavaliers

De Cornoalha, bos guerriers. 

Ces deux chevaliers, Blandin de Cornouailles et Guilhot Ardit de Miramar, vont ensemble chercher aventure; après avoir chevauché deux jours et deux nuits, ils font rencontre d' un petit chien qui semble s' offrir à leur servir de guide; ils le suivent jusqu'à l' entrée d' une caverne; Blandin seul y pénètre, marche quelque temps dans une obscurité profonde, et arrive enfin dans un riche verger où bientôt il s' endort sous un pommier en fleurs:

... Mentre ch' el si dormia 

E reyssidar non si podia,

Aneron venir doas donsellas,

Mot bellas, a gran merveillas.

Dis l' una a l' autra: “Bel cavalier 

Dorm lay desot aquel pomier

Preg o te che l' anem reysidar.”

Ces deux damoiselles l' éveillent en effet, et le supplient de les délivrer d' un géant dont elles sont prisonnières; il y consent, sous la condition de les emmener, s' il est vainqueur, ce qu' elles acceptent. Le chevalier triomphe du géant, et, suivi des deux jeunes captives, il rejoint son ami Guilhot, qu' il a laissé à l' entrée de la caverne. Chacun d' eux en prend une en croupe, et les voilà cheminant tous quatre vers un château qui s' offre à leur vue:

E las donzellas quant viron 

Lo castel, ellas ploreron, 

E planon si mot aygramen

La una e l' autra...

E Blandinet, chi ben amava 

Las donzellas che menava,

Demandet lur de che ploravan.

L' une d' elles lui apprend que ce château est celui de leur famille; qu' il leur a été arraché par un autre géant, frère de celui qu' il a tué, et qui y tient en captivité leurs parents, chevaliers de haut parage:

Respon Blandin: “Ne vos plores, (1: Ne (sic) Lisez no.)

Car lo castel ben cobrares.”

Guilhot réclame l' honneur de les délivrer, et, malgré deux énormes lions, terribles auxiliaires de son adversaire, il est sur le point de terminer heureusement cette aventure, lorsque, tout à coup, surviennent les deux fils du géant, qui le chargent de fers.

Cependant, Blandin ne voyant pas revenir son ami, pénètre dans le château, et attaque hardiment les trois géants; pendant le combat, Guilhot parvient à briser la porte de sa prison, et décide, en faveur de Blandin, la victoire jusqu' alors incertaine; aussitôt ils s' empressent de rendre à la liberté les parents des damoiselles, et les remettent en possession de leurs domaines.

Le lendemain, au point du jour, les deux amis quittent le château. Ils cheminaient en s' entretenant de l' aventure de la veille, lorsque leurs oreilles sont frappées du langage harmonieux d' un bel oiseau qui leur disait: 

“Gentils senhors, annas avant, 

C' atrobares un gran desert,

Intras vos ben apert,

E quant seres jus un bel pin

Che trobares en lo camin,

Laun tenga a la par drecha,

Per una cariera estrecha,

E l' autre tengua a l' autra man;

Aventura trobares mot gran...”

Quant ausiron l' ausel parlar,

So dis Guilhot: “Avez aussit

D' ayssel ausel che nos a dich?” 

Certes, oui, lui répond Blandin émerveillé; et ils s' avancent aussitôt jusqu'au pin indiqué; là, après être convenus de se retrouver au même endroit, le lendemain de la Saint-Martin, les deux chevaliers s' embrassent les larmes aux yeux, et chacun prend la route qu' il a choisie.

Guilhot suit le grand chemin et ne tarde pas à faire rencontre du terrible Lionnet, l' un des géants que Blandin et lui ont déjà vaincus au château; il l' attaque et le tue; mais très affaibli lui-même par les blessures qu' il a reçues dans ce combat, il remonte avec peine sur son destrier, et continue sa route en perdant ses forces avec son sang. Heureusement, il est recueilli par un ermite qui lui prodigue tous ses soins et le guérit en peu de jours. A peine rétabli, il recommence ses courses, tue le frère du chevalier Noir, et est assailli par une troupe de guerriers, dont il reste le prisonnier, malgré la plus vigoureuse résistance.

De son côté, Blandin, apres s' être séparé de son ami, était entré dans un bocage, où il avait rencontré une damoiselle,

Che gardava en un prat

Un chaval blanc, tot ensellat...

E quant Blandin vi la donzella,

Apertamen s' en va vers (1) ella..., (1: (sic) Lisez ves.)

E dis: “Donzella de gran parage,

Com es aisi en tal boscage?

Ai! de qui es tant bel caval?

Preg Dieu que lo garde de mal,

Car, per ma fe, el es mout bel

A cavalcar a tot donzel.” 

Elle lui répond qu'on la nomme la damoiselle d' Outre-mer, qu' elle va cherchant aventure, et que, voulant prendre son repas, elle a lâché son cheval dans la prairie, ajoutant:

“E si dinar am mi vos plaissia,

Per ma fe, gran gauch n' auria.”

Le chevalier accepte l' invitation; ils dînent; après le repas, la belle étrangère l' invite à une promenade dans la prairie; mais à peine a-t-il fait quelques pas, que, forcé de céder à un sommeil irrésistible, il s' assied sous un pin et s' y endort aussitôt. A son réveil, il cherche en vain la damoiselle; elle a disparu avec le destrier de Blandin, lui laissant en échange le cheval qu' elle montait. Le chevalier désappointé, 

Apertament sus va montar; 

E quant el fo y dessus montat, 

En un bel camp el l' a menat,

E aqui el lo asaget, 

E vi che trop ben si portet.

Quoique l' échange ne lui paraisse pas désavantageux, Blandin n' en jure pas moins sur sa tête de n' avoir ni fête ni joie qu' il n' ait retrouvé son destrier et la damoiselle qui le lui a emmené. Il marche trois jours, le quatrième il fait rencontre d' un écuyer qui se lamente; pressé de questions, cet écuyer, nommé Peytavin, lui raconte comment son maître a perdu la vie en voulant tenter de rompre l' enchantement qui tient dans le sommeil une damoiselle de toute beauté dont il était passionnément épris. Blandin prend l' écuyer à son service, et se fait conduire au château où repose la belle endormie, sous la garde de dix chevaliers; il en tue six, reçoit à merci les quatre autres; et, après les avoir enfermés par précaution, il parcourt le château. Mais voyant que toutes ses recherches sont inutiles, il descend dans le jardin, y trouve le frère de la belle enchantée, qui lui dévoile le mystère et le conduit dans une chambre où il la voit étendue sur un lit, entourée de sept damoiselles qui veillent nuit et jour; l' une d' elles est sa sœur:

E quant Blandin vi la donzella, 

Che era moult blancha e mot bella,

Va s' en tan fort enamorar

Che el non saup en se che far.

Il apprend que pour rompre l' enchantement il faut faire la conquête de l' autour blanc, renfermé dans une tour, dont les trois portails sont gardés: le premier par un énorme serpent, le second par un dragon et le dernier par un géant sarrazin, qu'on ne peut faire mourir qu'en lui arrachant une dent.

Blandin tue le serpent, passe à côté du dragon endormi, et, après un long combat, arrache deux dents au Sarrazin; il va prendre ensuite l' autour blanc et revient en le tenant au poing; mais pour sortir il lui faut terrasser le dragon, qui s' est éveillé, et s' oppose à son passage; il le tue, et aussitôt l' enchantement est détruit. Briande, c'est le nom de la belle, ne met point de bornes à sa reconnaissance, mais son libérateur n' aspire qu'à s' en faire aimer et lui offre franchement son cœur, qu' elle accepte, en lui apprenant qu' elle n' est autre que la damoiselle d' Outre-mer qui lui a enlevé son destrier.

Après un séjour d' un mois:

Blandin va penrre comjat

De Brianda e del donzel,

E volc se partir del castel,

Car de Guilhot li recordet.

Grande est la douleur de Briande; mais Blandin a promis à son frère d' armes de le joindre à jour fixe sous le pin où ils se sont séparés, et il ne trahira pas sa promesse. Il part donc, s' engageant à revenir dès qu' il aura retrouvé son ami. 

Par une suite d' heureuses circonstances, Blandin apprend que Guilhot est prisonnier, découvre le lieu de sa captivité, le délivre et retourne avec lui au château de Briande, dont la soeur, qui a nom Irlanda, inspire à Guilhot un amour qu' elle ne tarde pas à partager. Bientôt se conclut un double mariage qui donne lieu, pendant quinze jours, à des joûtes et à des fêtes brillantes. 

Guilhot et Blandin, heureux et satisfaits de leur sort, ne voulurent plus quitter leurs femmes,

Che troberon bonas molers.

Ils renoncèrent aux aventures, et vécurent honorablement en bons chevaliers. 

E pregas Dieu che ayssi vos prenha.

Ce roman, dont le texte est si visiblement altéré, est conservé dans la Bibliothèque royale de Turin; il fait partie d' un petit in-fol. ayant pour titre Miscellanea; il commence à la page 94 du manuscrit, qui, dans l' ancienne distribution, était coté L, III, 5, et se trouve, aujourd'hui, désigné par E, II, 34. Voyez, au sujet de ce poëme: Memorie della reale academia di Torino, tome XXXIII, deuxième partie, page 6.

domingo, 11 de julio de 2021

XII, Deyá

XII

DEYÁ.

I

Viatger, qui de Valldemossa
Dexas
les antigues tanques,
Y emprèns l´hermoset camí
Cap amunt
per la collada;
No´t deturen les pinedes
Qu´environan
l´ermitatje,
Ni del mar los blaus llençols
Que devant de tu
s´axamplan.
Dexa enrera Miramar,
D´en Ramon Lull noble
casa;
Dexa Son Gallart enrera,
Y´ls recorts qu´allí
t´aguardan.
Passa puigs vestits d´alzines,
Travessa espessos
boscatjes
De gegantins olivers,
Y arriba al peu del
vilatje,
La vila tan deliciosa,
Qu´enjoya l´Illa dorada.



XII
DEYÁ
I

Viagero, que abandonas las antiguas cercas
de Valldemosa, y enfilas el hermoso camino por todo lo alto del
collado;

no te detengan los pinares que rodean la célebre
Ermita, ni las azules sábanas del mar, que se extienden ante
ti.

Deja á la espalda Miramar, noble casa de Raimundo Lulio;
deja también el predio Son Gallart, y los recuerdos que en él te
esperan de la Beata Catalina.

Pasa cerros cubiertos de
encinares, atraviesa espesos bosques de gigantescos olivos, y llégate
al pié de la villa;
la villa tan deliciosa, joya de la Isla
dorada.

II

El
camí que serpenteja
Casi ranet de les platjes,
A poch poch se
torç y acosta
Vers un pujol qui s´atansa.
Vénen horts; les
llimoneres
Encreuan ses fortes rames
Ab taronjers
perfumosos
Que los sentits embalsaman.
Un torrent el puig
rodeja
De roques descapdellades,
Per hont baxan enfurides
Les
aygues en l´ivernada.
Dalt lo puig la bella esglesia
Son nou
campanar exalta,
Y en l´aspra pendent la vila
Les cent
teulades escampa,
La vila tan deliciosa,
Qu´enjoya l´Illa
dorada.

III

Viatger, atura ton pas,
Vora l´esglesia
descansa,
Asseute sobre ´ls pedrissos,
A l´ombra d´aquexa
parra.
Devant, les serres del Teix
Forman inmensa
murada;
Derrera, el camí de Sóller
Se pert á dins la
montanya.



II

El camino culebrea, siempre cerquita de la playa; tuerce
luégo hacia dentro, y se acerca á un cerro que le sale al
paso.

Vienen huertos; los limoneros cruzan sus fuertes ramas
con perfumosos naranjos, arrobamiento de los sentidos.

Circunvala
el cerro un torrente de revueltas rocas, por cuyo álveo bajan en el
invierno enfurecidas las aguas.

Sobre el cerro, la bella
iglesia levanta su modesto campanario; y en el áspera pendiente, el
pueblecito esparce su centenar de casas;

el pueblecito
delicioso, joya de la Isla dorada.

III

Viagero,
detente; descansa cerca de la iglesia; siéntate en ese poyo, á la
sombra de la parra.

Enfrente, las sierras del Téix forman
inmensa muralla; á la espalda, el camino de Sóller se pierde en las
espesuras.



Lo cel sense nigulets
Extén son blau cortinatje,
Y´l Sol
s´estoja tranquil
Allá, per la mar veynada.
Del fons de la
vall s´en pujan
Fins á tu remors boscanes,
Y´t saluda ´l
rossinyol
Tendra veu d´aquest paratje,
D´esta vila
deliciosa
Qu´enjoya l´Illa dorada.

IV

¡Quína
gent la pagesía
Que coltura estes marjades!
Ací feyneres les
dones
Cuydan l´hortet y la casa.
Los hòmens van fora vila
A
fer carbó en la montanya;
S´en van lo dilluns matí
Abans de
que trenqui l´auba;
Uns en les carboneríes
Passan la dura
setmana,
Altres en les possessions
O en les viles no
llunyanes;
Y tornan robusts y alegres
Lo capvespre del
dissapte,
Per honrar al Creador
Lo Diumenje en son vilatje,
La
vila tan deliciosa
Qu´enjoya l´Illa dorada.



El cielo, sin nubecillas, despliega su azul cortinaje; y el Sol se
esconde tranquilamente, á lo léjos, en el seno del mar, que lame la
cercana costa.
Del fondo del valle suben hasta ti los misteriosos
ruidos de las selvas; y te saluda el ruiseñor, dulce palabra de
estos lugares;
de esta villa deliciosa, joya de la Isla
dorada.

IV

¡Qué gente tan buena los montañeses que
cultivan estos ribazos! Aquí hacendosas las mujeres, se cuidan del
huertecito y de las labores domésticas.
Los hombres se van al
campo, á hacer carbon en el monte. Se van todos los lúnes, de
madrugada, ántes de salir la aurora.
Unos pasan la semana en las
carboneras; otros en las casas de labor, ó en los pueblos
vecinos;

Y regresan alegres y robustos por las tardes de los
sábados, para adorar al Creador los Domingos, en la parroquia de la
villa;

la villa tan deliciosa, joya de la Isla
dorada.

V

¡Quín
be de Deu les donzelles
Mostran en ses joves cares,
Etcisant
aquests contorns,
Conmovent la fadrinalla!
Bellesa qui les
anima
N´es de Grecia recordança,
N´es dels moros sa
blanor,
Y dels espanyols sa gracia.
Miráu exes
pagesetes,
Garrides com les garlandes,
Falagueres com lo
vent
Qui remou lo sech fullatje.
A la claror de la lluna,
De
los oms sota les rames,
Omplen d´aygua la jarreta,
D´aygua
viva aquí brollada,
En esta vila preciosa
Qu´enjoyella
nostra patria.

VI

Quant es la festa major,
Casi al
mig de l´estiuada,
Fadrinets y fadrinetes
Se posan sos mellors
trajes.
Al sò de les xeremíes
Comença ´l ball en la
plaça,
Y lluhen los richs volants,
Y ´ls botons d´or y
esmeraldes...

V


¡Qué perfecciones adornan el rostro de las doncellas!
Hechizan el país, conmueven á los jóvenes!

La belleza que
las anima es recuerdo de la Grecia; es de los moros su morbidez, y de
los españoles su gracia.

Ved esas aldeanas, lindas como los
amarantos, lijeras como el viento que mueve el seco follaje.

A
la claridad de la luna, bajo las ramas de los olmos, llenan su
jarrito de agua viva, de agua nacida ahí mismo;

en esta villa
preciosa, joya de la Isla dorada.

VI

Cuando llega la
fiesta del santo Patron del pueblo, en medio del verano, mozos y
muchachas visten sus mejores trajes.

Al són de las chirimías
se empieza el baile en la plaza; y brillan las blancas tocas, y los
botones de esmeraldas y oro...

Quant
la dolça primavera
Rumbeja ses noves gales,
Vestit de festa lo
poble
Celebra de Deu la diada.
Ab ses capes los
prohoms
L´Hostia de Deu acompanyan,
Les fadrines al devant
Ab
manteta y filigranes,
Per esta vila preciosa
Qu´enjoya l´Illa
dorada.

VII

Felís, Deyá, felís, poble
Que vius
dins estes montanyes,
Lluny de les ciutats superbes,
Lluny de
la gloria mundana.
Prech á Deu que te preservi
De la furia
que´ns aglaça,
Prech á Deu que may tos fills
Obliden sa
tendra mare.
Vora tos monts empinats,
Per dins tes valls
amagades
Troba lo viatger salut,
Troba del avior l´imatge.
Les
oliveres t´ombrejan,
Los passerellets t´encantan,
Y´l mar
dormint á tos peus
Eternalment t´afalaga,
¡Ets la vila
deliciosa
Qu´enjoya l´Illa dorada!

Juliol de 1873.



Tambien cuando la dulce primavera hace ostentacion de sus nuevas
galas, vestido de fiesta el pueblo, celebra el santísimo Día del
Córpus.
Los prohombres de la Hermandad, lucen sus largas capas
negras, acompañando procesionalmente la Hostia del Señor; las
mocitas van por delante, con mantilla y botones de oro
afiligranados;
por esta villa preciosa, joya de la Isla
dorada.

VII

Feliz, Deyá, feliz, pueblo que vegetas en
estas montañas, léjos de las soberbias ciudades, léjos de la
gloria del mundo.

Ruego á Dios que te preserve del huracan
que nos azota; ruego á Dios que tus hijos no se olviden nunca de la
Fe cristiana, su tierna madre.

En tus empinados cerros, en tus
escondidos valles, el viagero encuentra salud, encuentra la viva
imágen de la antigüedad.

Los olivos te dan sombra, los
pajarillos encanto; y el mar, dormido á tus pies, eternalmente te
acaricia.

¡Eres, villa deliciosa, joya de la Isla
dorada!

(V. nota 8.)